C’est un des avantages des habitudes, elles nous permettent de ne pas avoir à prendre de décisions. Passer le cerveau en mode pause, avouez que tous les enseignants en rêvent. (Je ne sais pas vous mais moi oui). Toujours à penser aux élèves, aux activités à mener, aux réunions avec les parents. Alors si je peux ne pas avoir à réfléchir une fois par jour, je dis oui sans hésiter.
Au début, ce n’est pas le cas, il faut bien l’avouer : on se demande qu’est-ce que je dois faire déjà ? Dans quel ordre ? Mais, après quelques temps, c’est comme si le cerveau passait en pilotage automatique. C’est comme quand on apprend à conduire, au début, il faut se concentrer pour chaque geste. Je me souviens que ce que je trouvais le plus compliqué était les ronds-points : il fallait penser à tourner le volant, mettre le clignotant, changer de vitesse, regarder partout… Un vrai cauchemar ! Mais avec plus de kilomètres au compteur, les actions qui nous demandaient tant d’efforts nous paraissent simples. C’est pareil pour les routines que vous voulez mettre en place. Après plusieurs semaines, vous ne réfléchirez même plus.